Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
observatoire de la guerre en IRAK
observatoire de la guerre en IRAK
18 décembre 2007

Fin de partie pour les Britanniques en Irak

Sources : médias internationaux ; fiabilité : élevée.

Plusieurs centaines d'Irakiens ont manifesté contre la présence britannique en Irak, mercredi 21 septembre, à Bassora. | REUTERS/ATEF HASSAN

Des Irakiens manifestent contre la présence britannique en 2005

REUTERS/ATEF HASSAN

Après presque 5 années d'occupation du sud de l'Irak les soldats Britanniques ont remis officiellement la direction de la ville et de la province de Bassorah aux "autorités" irakiennes.

Depuis des mois déjà le contingent envoyé par Londres avait cessé de patrouiller dans le centre de Bassorah livré aux violences entre milices chiites rivales.

En effet, depuis 2003 la lutte pour le contrôle de la région est très vive entre réseaux rivaux car les autorités irakiennes en poste à Bagdad (chiites pro-iraniens) ne sont les seules à se battre pour la zone et ses puits de pétrole.

Au moins trois milices armées veulent leur part du gâteau énergétique : l'Armée du Madhi de M. al-Sadr, le parti de la Vertu (scission du groupe précédent) et le Hamas en Irak sont actifs dans le secteur.

En accord avec les Amériacins les Britanniques ont publiquement passé le relais aux "autorités" de Bagdad mais la situation reste tendue et pour la population récemment sondée la présence britannique a été une mauvaise chose pour 86 % d'entre eux.

Avant de se retirer concrètement de Bassorah les soldats occidentaux ont plusieurs fois fait usage d'armes à feu et de violences contre les civils.

En septembre 2005 deux soldats britanniques déguisés en arabes ont même été arrêtés après avoir tiré sur la foule (sic). Les occupants avaient pris d'assaut le bâtiment où ils étaient enfermés.

Le retrait lent mais réel des Britanniques se fait donc sans gloire alors même que plus de 100 soldats de sa majesté ont été tués en Irak depuis 2003.

Publicité
Commentaires
observatoire de la guerre en IRAK
Publicité
Publicité