Divisions dans l'armée américaine

Source : presse française et américaine ; fiabilité : élevée

Au sommet de l’état major américain des divergences et, à présent, des disputes quasiment publiques divisent les responsables de l’occupation en Irak.

Derrière D. Petraeus des officiers militent pour un retrait très lent et symbolique (retour de 4 000 hommes sur 168 000 en 2008) pour rester en Irak le plus longtemps possible et, seon eux, lutter contre « les extrémistes » (Al Qaïda et les Sadristes).

D’autres hauts gradés comme l’amiral Fallon et le général Casey souhaitent, eux, une division par deux du nombre de soldats d’ici fin 2008.

Pour les partisans d’un retrait assez rapide il s’agit de ne plus exposer une armée américaine de plus en plus fragile et composée d’éléments de moins en moins fiables (baisse des diplômés, hausse des délinquants, mauvaise formation des officiers…).

De plus les soldats stationnent de plus en plus longtemps et Irak (15 mois au lieu de 12) ce qui peut que multiplier les bavures… Quand au coût financier de la guerre, il limite les dépenses de recherches et de modernisation.

Au cœur même des dirigeants américains des analyses lucides se font entendre pour un retrait à la fois partiel et réel d’Irak.