N. al-Maliki est arrivé 2° dans les élections législatives

Bloc irakien (de l'ex premier ministre I. Allaoui) : 91 élus, soit 28 % des 325 des sièges à pourvoir.

I. Allaoui a fait le plein des voix sunnites et des chiites opposés à l'influence de l'Iran. Soutenu par les Etats-Unis et les pays sunnites, il est le vainqueur de ces élections. Chiite membre du Baas dans sa jeunesse il a été un opposant de longue date à S. Hussein avant de devenir premier ministre aux débuts de l'occupation américaine. Aujourd'hui il revient sur le devant de la scène en jouant de la méfiance de nombreux irakiens envers l'Iran et ses réseaux en Irak.

Alliance pour l'Etat de droit (du premier ministre N. al-Maliki) : 89 élus (27 %).

C'est une défaite après de bons scores aux dernières élections régionales. Visiblement des défections ainsi que l'influence américaine ont réduit l'audience du premier ministre irakien. Il s'est brouillé avec certains de ses généraux... L'ONU mais aussi les Etats-Unis ont accepté le résultat des élections et refusé d'accréditer les accusations de fraudes portées par N. al-Maliki.

Alliance kurde : environ 50 élus (15 %)

Trois partis kurdes, dont les plus nationalistes se sont associés et ont obtenus de forts scores dans le nord du pays.

Courant de M. al-Sadr : 40 élus (12 %) : allié au principal parti pro-iranien, le courant de Sadr a fait le plein des voix dans les zones chiites déshéritées (Sadr city ou Bassorah). Très opposé aux ex baasistes, ce courant est aussi opposé à l'occupation et assez méfiant vis-à-vis de l'Iran...

Conseil de la révolution islamique en Irak (parti chiite fondé après la révolution iranienne de 79) : 30 sièges (9 %). C'est considéré comme un score faible. Visiblement les irakiens chiites se détournent des partis chiites trop religieux et surtout partie prenante dans les violences intercommunautaires.

Autres : 25 sièges (7 %)

Résultats des législatives de 2010

Partager cet article